DISSIMILARIUM
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Sensations
Le nom Dissimilarium est une combinaison du terme latin « dissimiles » signifiant hétérogène, hybride, et le suffixe de localité « ium ». Dissimilarium comme le lieu des confrontations, au vu des hybridations de notre monde de l’ère anthropocène.
Au cœur du dispositif Dissimilarium, des réalités autres se mettent en place sous nos yeux, dans lesquelles les frontières entre naturel et artificiel, fictif et réel, humain et non-humain, deviennent poreuses. S’agit-il d’un espace dans une ville actuelle ? D’un site géologique ou d’un lieu industriel à la fois archaïque et futuriste ? Voit-on des organes qui se propagent dans un paysage sauvage ou bien des machines futuristes en action ? Est-ce une réalité terrestre ou la fiction scientifique d’une autre vie, d’une autre planète ?
L’accélération du rythme des avancées scientifiques et technologiques depuis 30 ans remet en question les frontières habituelles. Dissimilarium nous permet de poser certaines questions : est-ce que l’architecture ou les appareils du futur pourront développer une forme de vie autonome, se greffer au vivant, et exprimer un potentiel de vie à l’image de notre propre corps ?
Les environnements de Dissimilarium n’illustrent pas un temps, un endroit, ou un contenu précis. Ce choix privilégie l’approche permettant d’évoquer plusieurs contextes, grâce à l’écriture sonore et lumineuse de différentes phases. Cette écriture générative reste concentrée sur la question centrale du projet : Quels environnements imaginables entre nature et culture, entre nature et artifice ?
Dissimilarium 0.2 Fait écho aux nombreuses approches d’anticipation, d’uchronies ou de dystopiques de la science-fiction du vingtième siècle («Hier, les oiseaux» de Kate Wilhelm, « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques » de Philip K. Dick, « Le Meilleur des mondes » de Aldous Huxley, « Oms en série » de Stephan Wul, «La guerre des mondes» de H. G. Wells...), sans nous dispenser aucune affirmation.
Cette œuvre tient d’un imaginaire de la faille, de l’interstice, de l’intervalle. Elle déploie une réalité pouvant nous être familière, mais dont la constante évolution laisse émerger des paradoxes et des étrangetés. En tentant de créer de multiples brèches dans la réalité de la salle d’exposition, Dissimilarium 0.2 questionne ainsi certains enjeux importants de notre monde contemporain.
Échos
Devenir des environnements - natures hybrides - nouvelles émergences - réadaptation - avenir poste-anthropocène - post-humanité - géofictions - musée-villes - dystopies et utopies - temps multiples - passé et futur confondus - mondes altérés - mise en abîme - déambulation - rapport d’échelle - expérience du corps dans l’espace - coexistences - mondes virtuels.
Sensations
The name Dissimilarium is a combination of the Latin term «dissimiles» meaning heterogeneous, hybrid, and the local suffix «ium». Dissimilarium as the place of confrontation, in view of the hybridizations of our world from the Anthropocene era.
At the heart of Dissimilarium installation, other realities are emerging before our eyes, in which the boundaries between natural and artificial, fictitious and real, human and non-human, become porous. Is this a space in a current city ? A geological site, or an industrial place that is both archaic and futuristic ? Do we see organs propagating in a wild landscape or futuristic machines in action ? Is it an earthly reality or the scientific fiction of another life, another planet ?
The acceleration in the pace of scientific and technological advances over the past 30 years challenges the usual boundaries. Dissimilarium allows us to ask certain questions : will the architecture or devices of the future be able to develop a form of autonomous life, to graft to the living, and to express a potential for life in the image of our own body ?
Dissimilarium environments do not illustrate a specific time, place, or content. This choice favors the approach allowing to evoke several contexts, thanks to the sound and light programming of different phases. This generative programming remains focused on the central question of the project: Which imaginable environments between nature and culture, between nature and artifice?
Dissimilarium 0.2 echoes many dystopian approaches of twentieth-century science fiction («An unbearable happiness» by Ira Levin, «Le Meilleur des mondes» by Aldous Huxley ...), without dispensing any affirmation.
This work derives from an imaginary of rift, interstice, interval. It unfolds a reality that may be familiar to us, but whose constant evolution allows paradoxes and strange things to emerge. In attempting to create multiple breaches in the reality of the exhibition hall, Dissimilarium 0.2 thus questions some important issues of our contemporary world.
Échos
Becoming of environments - hybrid kinds - new emergences - rehabilitation - post-anthropocene futur - post-humanity - geofictions - museum-cities - dystopias and utopias - multiple times - past and future combined - altered worlds - mise en abyme - wandering - scale ratio - experience of the body in space - coexistences - virtual worlds.